|
|
Appel (version courte)Comment dépasser le naturalisme contre-nature ? Documenter, théoriser et évaluer le réensauvagement humain en vue d’un programme de civilisation écologique.
Coordination scientifique et organisation :
Informations importantes :
1 Problématique1.1 Contexte historiqueNotre époque est caractérisée par une emprise non-seulement importante mais dramatique et critique des activités humaines sur les milieux composants l’éco-système terrestre (cf. Servigne & Stevens 2015 pour une synthèse grand public sourcée). Sous les termes d’anthropocène, de grande accélération, de crise écologique, de 6e extinction ou encore de dérèglement climatique, on désigne un ensemble de dégradations d’origine humaine et de grande envergure des écosystèmes menaçant leur intégrité à court terme et évoquant les notions de destruction, d’effondrement ou d’écocide. En réaction à ces constats, nos sociétés cherchent laborieusement une solution politique et technique. Par exemple, elles cherchent à ralentir le dérèglement climatique et toutes ses conséquences (montée des eaux, acidification des océans, ralentissement du golf stream, fonte des glaciers[1], des banquises et du permafrost[2], désertification, incendies géants, etc) en essayant de réduire l’émission de gaz à effets de serre dans les activités humaines. Malheureusement, comme l’ont montré le dernier rapport du GIEC et le dernier congrès COP, ces intentions n’ont pas été efficacement réalisées jusqu’ici et semblent ne pas s’intensifier très nettement. Au résultat de l’inaction de nos sociétés face à la crise écologique et l’inertie de nos systèmes économiques qui en est la conséquence, plusieurs décennies d’alertes scientifiques sans équivoque et 6 rapports du GIEC plus tard, la seule option raisonnable pour limiter la catastrophe en cours ressemble de plus en plus à un ultimatum draconien impliquant à la fois une dimension technique et une dimension culturelle : métamorphoser nos modes de vies et nos représentations du monde. 1.2 Biologie de la conservation en action et diagnostic anthropologique en cultureEn plus de leur travail de diagnostic de la situation du vivant, les naturalistes et écologues ont cherché aussi à lutter contre l’érosion de la biodiversité par la protection des espèces et des écosystèmes, notamment en réduisant l’impact et l’emprise des activités humaines dans des secteurs géographiques définis appelés souvent « parcs naturels ». La méthode la plus saisissante d’efficacité appliquée jusqu’ici consiste à éliminer autant que possible toute action et infrastructure humaine dans un espace précédemment impacté (cf. Cochet et Cochet 2020 pour un panorama à l’échelle de l’Europe). Un milieu ainsi soustrait à l’influence humaine est dit en libre évolution (relativement au facteur éliminé). On observe le plus souvent comme conséquence de ce traitement une reconstitution des populations présentes, une augmentation de la biodiversité et une réapparition d’espèces clés éventuellement disparues. On appelle cette méthode le réensauvagement (rewilding). Par ailleurs, en parallèle du constat des effets de la crise écologique et de son origine anthropique, qu’on résume couramment par le terme d’anthropocène, un autre diagnostic provient des travaux en anthropologie de la nature. Depuis au moins un siècle, les anthropologues ont montré la spécificité des comportements humains occidentaux et de leurs représentations associées en comparaison d’autres sociétés et leurs cultures. Ces constats impliquent notamment une relation et une valeur majoritairement négative aux milieux naturels et aux formes de vies différentes des normes et idéaux en vigueur. Le parallèle entre les constats écologiques et anthropologiques propose une explication complète et convaincante de cette crise écologique qui semble particulièrement liée à la culture occidentale moderne. Nous incluons ici dans cette notion pour simplifier à la fois les antécédents historiques des grandes civilisations comparables à la nôtre à moindre échelle ainsi que les extensions contemporaines de la nôtre à l’échelle mondiale via les diverses formes et étapes de colonisation qui caractérise le phénomène de la globalisation. On peut faire remonter au moins à la première moitié du XXe siècle le diagnostic anthropologique du rapport à la nature dans notre culture d’après les travaux de Benjamin Whorf. En France, des conclusions comparables sont présentes dès 1927 chez René Guénon à partir d’une comparaison des traditions ésotériques orientales avec la culture occidentale ou dans les travaux de Lucien Lévi-Brul de 1910 à 1938. Ces recherches sont approfondies et renouvelées ensuite par Lévi-Strauss, notamment dans La pensée sauvage (1962). Plus récemment, les travaux de Jack Goody (1977, 1986, 2000) par exemple, ont apporté de nouveaux éléments notamment sur la du langage écrit dans notre rapport à la nature. La particularité et les conséquences particulières du rapport à la nature explicites, ainsi que ses contradictions pratiques ont été ensuite mises en évidence par Bruno Latour (1991, 1999). Enfin, Philippe Descola (2005) suite à ses travaux sur la culture des indiens d’Amazonie a proposé une typologie structurale de quatre grandes formes de cultures basée sur le rapport des humains à la nature, identifiant l’exclusion de la nature comme principe de définition de notre culture. 1.3 Le réensauvagement de l’humain comme paradigme de transition écologiqueLa notion de réensauvagement est habituellement appliquée au processus de reconstitution d’écosystèmes ou de milieux en les soustrayant à l’activité humaine. Cette notion, bien que correspondant au « nom technique et précis de programmes d’action en biologie de la conservation » (Morizot 2020 :167), sous-entend un contexte écologique et culturel particulier dans lequel la majorité des activités humaines sont nuisibles à la vie des autres espèces avec lesquelles nous cohabitons au point que seul l’interruption de ces activités dans certaines zones géographiques où cela est possible permet d’enrayer localement les processus de dégradations qu’elle cause. La notion de réensauvagement peut aussi être appliquée à des populations ou des individus biologiques précédemment domestiqués qui sont réintégrés à un milieu et un mode de vie en libre évolution. Dans ce cas, la notion désigne le processus inverse de celui de la domestication qui consiste à extraire un individu ou une population de son milieu d’origine pour le soumettre à un conditionnement humain. On utilise en général le terme technique de « féralisation » pour désigner ce réensauvagement à l’échelle d’individus ou de populations. Contrairement à d’autres populations humaines (Jarawa, jivaros, etc) qui sont intégrées à un écosystème dont ils ne contrôlent pas l’évolution, la société occidentale et la plupart des sociétés modernes apparentées, tout comme les grandes civilisations historiques, notamment celles à dominante urbaine, ne sont pas intégrées à un écosystème en libre évolution. D’après leurs caractéristiques, on peut dire que le mode et les conditions de vie des populations humaines occidentales sont globalement assimilables à celles de populations d’animaux domestiques. La notion de réensauvagement, à la fois par sa signification technique de démarche de reconstitution efficace des équilibres écosystémiques complexes et par sa signification secondaire de réintégration d’êtres vivants dans des milieux en libre évolution, nous semble propice à cristalliser en la renouvelant l’ensemble de la problématique écologique et à donner une orientation plus nette à la modification des comportements humains nuisibles à l’environnement, c’est à dire au projet culturel, qu’elle implique. Cette problématique désignée habituellement par la notion politique d’écologie, par celle de développement durable ou encore par celle de transition ou même de décroissance, nous semble prendre une dimension plus nette, plus complète et plus diversifiée, à travers le concept de réensauvagement. Alors que les notions habituelles désignant l’action écologique restent dépendantes de nombreux a priori fondateurs de la modernité et de ses contradictions écologiques, la notion de réensauvagement de l’humain marque d’emblée à la fois l’appartenance de l’humain à la nature et la nécessité d’une réorganisation de grande envergure de ses comportements dominants actuels. Nous proposons ainsi d’appeler réensauvagement de l’humain l’application de la démarche de biologie de la conservation à l’ensemble des activités humaines et aux populations humaines elles-mêmes en vue de réduire l’emprise écologique de l’espèce humaine sur l’écosystème terrestre. Cette notion nous semble recouvrir un ensemble de comportements occidentaux actuellement émergents et pouvoir guider et modéliser la seule politique culturelle susceptible de répondre efficacement à la crise écologique. 2 Consignes aux contributeurs2.1 Objectif du colloque et thématiques des contributions
L’objectif de ce colloque est triple : 1) documenter les phénomènes du réensauvagement humain 2) initier une analyse théorique du réensauvagement humain à l’échelle d’une civilisation 3) évaluer les conséquences écologiques et sociétales et la faisabilité d’une généralisation du réensauvagement à notre société. Pour ordonner une si vaste matière, nous proposons de distinguer différentes thématiques. Cette décomposition est purement indicative et n’a vocation qu’à servir de repère préliminaire pour les discussions et les propositions de contributions sans aucune obligation de respect strict. Nous essayerons de procéder cette décomposition en allant du simple au complexe et du nécessaire au superflu autant que possible. Pour commencer, nous emprunterons à Henry David Thoreau la liste des 4 besoins fondamentaux du « nécessaire à la vie » humaine définis dans Walden : nourriture, abri, vêtement, combustible. Chacun de ces quatre domaines de notre comportement et de notre civilisation évoque à la fois des styles de vie à forte empreinte écologique et des démarches alternatives plus ou moins radicales que l’on peut pourtant par contraste associer à la notion de réensauvagement, par les dimensions de relocalisation et d’autonomie qui les caractérisent. Quelques exemples purement illustratifs sont présentés dans le tableau suivant :
Au-delà de ces quatre besoins fondamentaux, nous proposons d’explorer toutes les dimensions de notre civilisation, tels que par exemple :
Pour initier la réflexion concrète, voici quelques exemples de comportements humains occidentaux qui nous paraissent relever de la notion de réensauvagement humain. Tout d’abord, la démarche la plus représentative nous semble être la reconstitution des modes de vies préhistoriques, relevant tantôt de démarches scientifiques tantôt de choix de vie et souvent d’un mélange des deux[3]. Par analogie ou ressemblance de famille, voici une liste d’exemples auxquels nous avons pensés :
Nous invitons donc par cet appel à constituer un panorama des activités humaines et de leurs diverses formes dans chaque domaine et invitons à discuter les implications écologiques, culturelles et théoriques de ces formes de vie et des problèmes que posent leur intégration ou leur généralisation au sein des sociétés contemporaines naturalistes. Ces activités seront analysées et classées en fonction de leur impact et de leur mode d’interaction avec les écosystèmes. Les divers axes de recherche suivants sont encouragés, sans prétention d’exhaustivité :
2.2 informations sur les dates, formats et autre conditions de contributionToutes les informations complémentaires seront accessibles via la plateforme sciencesconf.org. Le nom de code de la conférence est resauvhuma. Les contributions sont recevables dès publication de l’appel et jusqu’au 27 mars. Nous traiterons les soumissions au fil de l’eau et par ordre de réception jusqu’au colloque dans la limite de nos contraintes d’organisation et d’emploi du temps. Pour les contributions soumises à la relecture par le comité scientifique avant le colloque, nous invitons à nous les envoyer avant le 28 février exclu. Les propositions de contributions sont à envoyer par mail à l’adresse suivante : reensauvagerlhumain@protonmail.com. Suivant la longueur et l’élaboration typographique, elles pourront être présentées soit directement dans le corps du mail soit en pièce jointe dans un fichier de traitement de texte ou PDF. Veuillez anonymiser vos fichiers et indiquer vos informations personnelles dans le corps du mail. Plusieurs types de contributions sont possibles suivant le degré d’avancement et de maturité de la recherche : - projet de recherche en vue d’un appel à collaboration (texte + bibliographie) - résumé rédigé pour une proposition de communication (texte + données + bibliographie) - article complet à discuter avant publication (texte + données + bibliographie) - thème de discussion, question ou problématique pour la journée ou la table ronde (mots-clés + texte) Aucune contrainte de mise en forme et de taille n’est imposée pour soumission. Nous laissons juge les auteurs de leurs besoins de relecture et des moyens à mettre en œuvre pour cette fin. En fonction des objectifs des auteurs et de nos opportunités d’organisation, nous nous autorisons à mettre en forme nous-mêmes ou bien à retourner aux auteurs pour révision et/ou mise en forme afin de soumettre à relecture par le comité scientifique et à publier dans le programme de la journée. En tant que coordinateurs, nous proposons différentes réponses et réactions à ces différents types de soumissions : - Pour les appels à collaboration, nous proposons de mettre en lien, en amont, au cours ou en aval de la journée suivant les cas, les différentes propositions traitant du même sujet ou d’un sujet proche. - Pour les propositions de communication, nous proposons de soumettre à relecture aux membres de notre comité scientifique pour évaluation de pertinence et suggestions constructives. Les critères d’évaluation seront les suivant : 1) positionnement par rapport à la thématique ; 2) clarté du propos, de l’objectif et de la méthodologie ; 3) situation dans un contexte intellectuel. Le critère de pertinence scientifique et sociétale sera dévolu aux échanges au cours de la journée. - pour un article complet, nous proposons une relecture par nos soins et une soumission de relecture aux membres du comité scientifique dans la limite de leur disponibilité, enfin, un appel à volontaires au cours de la journée si la relecture n’a pas été possible plus tôt. - pour les thèmes de discussion, nous proposons un recensement et un recoupement des suggestions, une diffusion sous forme écrite au cours de la journée et une intégration dans les discussions de la journée en cas de connexion avec les sujets abordés. 3 Comité scientifiqueJulian Carrey, physicien, professeur au Laboratoire de Physique et Chimie des Nano-objets (Institut National des Sciences Appliquées, Toulouse). Auteur de Sans pétrole et sans charbon – ouvrages à destination des honnêtes gens souhaitant réfléchir de manière méthodique à l’avenir technique de l’humanité (2020) Jacques Fontanille, professeur émérite de sémiotique, Université de Limoges, Centre de Recherches Sémiotiques. Auteur de Formes de vies (2015) et avec Nicolas Couégnas de Terre de sens. Essai d'anthroposémiotique (2018) Michel Maffesoli, sociologue, professeur émérite de l’Université Paris-Descartes, co-fondateur du Centre d’études sur l’actuel et le quotidien. Auteur de La Connaissance ordinaire. Précis de sociologie compréhensive (1985), Le Temps des tribus (1988), Éloge de la raison sensible (1996), L’ordre des choses : Penser la postmodernité (2014), Ecosophie : Une écologie pour notre temps (2017), L'Ère des soulèvements (2021) Virginie Maris, philosophe de l'environnement, Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive. Auteure de La part sauvage du monde - penser la nature dans l'Anthropocène (2018) Annick Schnitzler, écologue des milieux forestiers, Laboratoire Interdisciplinaire des Environnements Continentaux, Université de Lorraine. Co-auteure de La nature férale ou le retour du sauvage (2020) Valérie Cabanès, juriste internationale de terrain. Membre du Comité de direction de la Global Alliance for the Rights of Nature. Membre du Comité consultatif de la Stop Ecocide Foundation. Expert - United Nations Harmony with Nature Initiative . Co-fondatrice et Présidente d’Honneur de Notre affaire à Tous. Membre fondateur du programme Wild&Legal. Auteure de Un nouveau Droit pour la Terre (Seuil, 2016) et Homo Natura (Buchet/Chastel, 2017) 4 RéférencesCabanes Valérie, Un nouveau droit pour la Terre : pour en finir avec l'écocide, Le Seuil, coll. « Anthropocène », 2016 COCHET & KREMER-COCHET, L’Europe réensauvagée. Vers un nouveau monde, Actes Sud, 2020 DESCOLA Philippe, La Nature domestique : symbolisme et praxis dans l'écologie des Achuar, publication par la Fondation Singer-Polignac, Paris : éditions de la Maison des sciences de l'homme, 1986 Par-delà nature et culture, Paris, Gallimard, Diversité des natures, diversité des cultures, Paris: Bayard, coll. « Les petites conférences », 2010 FONTANILLE Jacques Formes de vie. Nouvelle édition [en ligne]. Liége : Presses universitaires de Liège, 2015 (généré le 27 décembre 2021). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pulg/2207>. ISBN : 9782821896314. DOI : https://doi.org/10.4000/books.pulg.2207. «La sémiotique face aux grands défis sociétaux du XXIe siècle», Actes Sémiotiques [En ligne]. 2015, n° 118. Disponible sur : Document créé le 30/01/2015 avec Nicolas Couégnas, Terre de sens. Essai d'anthroposémiotique, Limoges, PULIM, 2018 p. (ISBN 978-2-13-056984-8) Guénon René, La Crise du monde moderne, Paris, Bossard, 1927, 201 p ILLICH Ivan, Tools for conviviality, New York, Harper & Row, 1973. [Trad. La convivialité, Paris, Seuil, 1973] LATOUR Bruno Nous n'avons jamais été modernes. Essai Politiques de la nature. Comment faire entrer les sciences en démocratie, Paris, La Découverte, « Armillaire », 1999 (ISBN 2-7071-3078-8) ; 2004. La Fabrique du droit. Une ethnographie du Conseil d'État, Paris, La Découverte, 2002 (ISBN 2-7071-3581-X). Enquête sur les modes d'existence : Une anthropologie des modernes, Paris, La Découverte, 2012, 504 p. Face à Gaïa : Huit conférences sur le nouveau régime climatique, Paris, La Découverte, 2015, 398 p. Où atterrir ? : Comment s'orienter en politique, Paris, La Découverte, coll. « Cahiers libres », 2017, 160 p. Où suis-je ? : Leçons du confinement à l'usage des terrestres, Paris, La Découverte, 2021, 150 p. LESTEL Dominique, Les origines animales de la culture, Paris : Flammarion, 2001. LEVI-STRAUSS Claude, La pensée sauvage, 1962 Lévi-bruhl Les fonctions mentales dans les sociétés inférieures, 1910 L'expérience mystique et les symboles chez les Primitifs, 1939 Maffesoli Michel Le Temps des tribus, 1988 ; Le Livre de Poche, 1991 Éloge de la raison sensible, Paris, Grasset, 1996. Du nomadisme. Vagabondages initiatiques, Paris, Le Livre de Poche, 1997. Le Réenchantement du monde. Morales, éthiques, déontologies, Paris, éd. Table Ronde, 2007. Matrimonium : Petit traité d'écosophie, Paris, CNRS éditions, 2010 La crise est dans nos têtes !, Paris, Jacob-Duvernet, 2011. L’ordre des choses : Penser la postmodernité, CNRS Éditions, 2014. Ecosophie : Une écologie pour notre temps, Cerf, Coll. Idées, 256 p., 2017. L'Ère des soulèvements, Paris, Cerf, 182 p., 2021. Maris V., La part sauvage du monde - penser la nature dans l'Anthropocène - Paris, collection Anthropocène, Seuil, 2018. MONTAIGNE Michel de, Apologie de Raymond Sebonde Morizot Baptiste Pour une théorie de la rencontre : hasard et individuation chez Gilbert Simondon, Paris, Vrin, 2016 Les Diplomates : cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant, Marseille, Wildproject, 2016 Sur la piste animale, Arles, Actes Sud, 2018 Manières d'être vivant : enquêtes sur la vie à travers nous, Arles, Actes Sud, 2020 Raviver les braises du vivant : un front commun, Arles et Marseille, Actes Sud et Wildproject, 2020, 208 p. Paquot Thierry 2020 L'Amérique verte. Portraits d'amoureux de la nature", éditions Terre urbaine Pignocci Alessandro Anent : nouvelles des Indiens Jivaros, préface de Philippe Descola, éditions Steinkis, 2016 Petit traité d'écologie sauvage (3 tomes), éditions Steinkis, 2017-2020 La Recomposition des mondes, postface d'Alain Damasio, éditions du Seuil, 2019 ROUSSEAU Jean-Jacques, Discours sur l'origine et les fondements de SCHNITZLER Annick & GENOT Jean-Claude (2020) La nature férale ou le retour du sauvage. Pour l’ensauvagement de nos paysages, Jouvence SCHNITZLER Annick, « La perte du sauvage », in SERVIGNE & STEVENS (eds.), Aux origines de la catastrophe, Les liens qui libèrent/Imagine demain le monde, 2020 Servigne & Stevens 2015, Comment tout peut s’effondrer ?. Seuil Anthropocène THOREAU Henry D., Walden ou la vie dans les bois, 1854 WHORF, B. L. (1944). THE RELATION OF HABITUAL THOUGHT AND BEHAVIOR TO LANGUAGE. ETC: A Review of General Semantics, 1(4), 197–215. http://www.jstor.org/stable/42581315 [1] https://reporterre.net/La-fonte-du-glacier-de-l-Apocalypse-en-Antarctique-effraie-les-scientifiques [2] Denis Sneguirev, Retour à l'âge de glace - L'hypothèse de Zimov, ARTE 2021 https://www.arte.tv/fr/videos/091130-000-A/retour-a-l-age-de-glace-l-hypothese-de-zimov/ [3] La partie la plus paradigmatique du spectre de ces démarches est illustré notamment par un récent documentaire ARTE, par l’ouvrage L’endroit du monde de Kim pasche ou par le collectifs REVES (https://larencontredesreves.com/). |
Personnes connectées : 2 | Vie privée |